vendredi 27 juillet 2007

Le Camping: Débriefing

Après une semaine d'attente, j'imagine qu'un suspens insoutenable a pris place dans vos foyers. Je sens déjà le poids des questions que vous vous posez, donc place à l'essentiel: le descriptif.
Je commencerai par le lendemain de notre arrivée, que nous appellerons: Le jour 1 (c'est terrible comme trouvaille, non?).
Nous ne parlerons pas du voyage, de l'envie de dépecer certains automobilistes, ainsi que des aires d'autoroutes et leurs croissants à 10 euros.

Jour 1:
-9h00: Ça y est, ont est vraiment en vacances !!!!
Les oiseaux chantent une douce mélodie, on se sent déjà au cœur de la nature;
La couleur jaune du tissu de la tente flamboie grâce à la luminosité extérieure.
Ça sent le soleil, les vagues, les strings, et les churros bien dorés. (Nous ne ferons pas de corrélations entre ces 2 derniers, ce blog n'étant pas sponsorisé par Marc Dorcel)

-9h05: Après avoir enfilé mes tongs en seulement 35 minutes (oui, j’ai les orteils serrés), je décide de tenter une sortie vers le monde extérieur.
Au dehors, le temps est au gris, la couleur diffusée à l’intérieur de la tente jaune  n'était donc qu'un leurre coloré, zut...Tel Abraracourcix, je crains que le ciel ne me tombe sur la tête.
Je dois y aller tout de même, et si je ne le fais pas pour moi, ce
sera pour ma vessie.
Je pars comme un seul homme, sur un clac-clac de tong que j'espère être discret et qui ne le sera pas...

-9h40: Traversant sur quelques mètres une magnifique pinède, je tombe nez à nez avec un autochtone femelle.
Celle-ci me scrute de ses yeux gonflés, la tête haute grâce à des cheveux en 3d Dolby digital surround Thx, ressemblant à s'y méprendre, à Marge Simpson sans brushing.
Vêtue d'un pagne turquoise, une trousse de toilette coincée sous une aisselle amazonienne, elle me susurre un "bonjour" presque souriant lorsque nous nous croisons.
Je réponds ingénieusement: "bonjour"
Ça y est, j'ai crée un premier contact!!!

-9h42: J'atteins finalement mon objectif: les toilettes, qui je dois le dire, ne manquent pas
de propreté.

-10h42: Une fois le dernier "Motos et Motards" lu et relu, je songe à rentrer, et me dis que le temps aura peut-être changé.
Le temps avait bien changé, en effet, et c'est en courant sous une pluie torrentielle, sautillant telle une grosse gazelle obèse pour éviter les flaques de boue, que je regagne ma
tente, toujours baignée à l'intérieur de cette magnifique lueur orangée.

-11.00h: Bloqué sous la tente en attendant l'arrêt du déluge, je commence à percevoir les bruits du tam-tam d'un indigène situé à quelque dizaine de mètres de chez nous.
Je songe à lui acheter une méthode Agostini.


-12h00: Après ce merveilleux concert et l'arrêt de la pluie, nous décidons d'aller visiter les environs, en jean, sweatshirt, K-way, moufles et Moon-boots.

-12h15: Un quart d'heure de marche plus tard, le ciel gris fait place à un cagnard de malade, et c'est en suant à grosses gouttes, que nous optons pour un "retour-maison", et prévoyons petite grignote, changement de fringues et zou à la playa!!!!

-13h30: Le déjeuner avalé, je me dirige rapidement vers les commodités, pour un lavage de d
ents et un départ vers la plage.

-13h35: Je ressors, et là...et là... J'le crois pas, il reflotte, temps gris, éclairs et encore obligé de "courir" en tongs.... P... de temps de M.... à la C...
-L'aprèm': Se déroulera sous la tente, agrémenté toute les heures d'un tapotage en règle de Djembé-man;
J'envisage de lui payer un métronome, voire, une consultation chez un traumato: il doit avoir les poignets cassés, c'est pas possible ???!!!


- La soirée: Enfin un peu de douceur dans un monde de brutes!!!
Resto et petits cocktails à vieux boucau les bains, où l'on peut entendre de la vrai musique avec des vrais musiciens, j'avais oublié que ça existait tellement c'était bon!!!

- La NUIT (séquence épouvante) :
La nuit est tombé.
Une fois les lumières éteintes, un grognement déchire la nuit...le son étrange d'un animal blessé, et donc dangereux.
Il semble proche, presque dans la chambre, (oui il y a 2 chambres dans la tente, c'est EDF mon pote!), et prêt à nous sauter à la gorge tel Annibal Cannibale Pizza.
***** Parenthèse: Grand jeu du Cinéma d'auteur ******
Si vous trouvez de quel film est tiré le personnage Annibal cannibale pizza, vous avez la possibilité de gagner sur tirage au sort, surveillé par maître Fourrasse, une pizza quatre tomates
A vos claviers !!!!
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J’allume donc la lampe de chevet (oui on a l'électricité dans la tente), et tel un chevalier des temps pluvieux, je dezzipe doucement la "porte" afin de déterminer où se terre la bêête de Gévaaudaaan!!!
Et surprise je découvre, oh stupeur, l'émotion est à son comble, j'en tremble encore, que ce son sort du goitre barbu de mon voisin de tente qui ronfle en imitant quelque animal mythique...
Oui celui qui est arrivé en même temps que nous, et Oui celui qui va rester la même semaine que nous... yeapa!!!! , je sens que je vais devoir aussi contacter un bon oto-rhino.
Je m'endors donc avec cette idée en tête ainsi que l'impression de dormir avec Demis roussos dans notre tente....

Voilà donc pour les premiers jours, en effet, les jours 2 et 3 seront identiques au premier.
J'espère ne pas avoir fait trop long, c'est vrai que j'aurais pu résumer ainsi:
Gris - Clac-clac - 1er contact - Pluie - soleil - pluie - Tam-tam - pluie - Tam-tam - soleil - et la Bêete de Gévaaudaan !!!!
Sinon le Démis Roussos barbu  a passé de bonnes vacances, il dormait la nuit dans sa tente, le matin dans l'herbe, et l'aprèm dans sa tente...
Je sais pas ce qu'il faisait comme boulot,  mais ça devait être super dur pour le fatiguer comme ça...
A mon avis il devait bosser à EDF ....

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