lundi 21 mai 2018

Gentil Coquelicot

Pourtant dénué de toute forme de bienveillance concernant les fleurs, plantes ou toute autre connerie qui pousse nécessitant mon attention et/ou de la flotte, le coquelicot me fascine toujours autant chaque année.

Déjà parce qu'il pousse tout seul, comme un grand, qu'il se pose là où l'on ne l'attend pas.
Aussi parce qu'il ne réclame pas à boire sans cesse de l'eau comme ses congénères, ou du ricard comme les miens au bar du samedi matin, qui ont d'ailleurs la même tendance à tirer sur le pourpre.
Et surtout parce que le rouge si pur et si lumineux qu'il diffuse est aussi intense qu'il en est éphémère.

J'apprécie de le rencontrer pour cela, car il est imprévu, puissant et momentané.
Un peu comme ce que j'attends de la vie, et qu'elle me donne souvent quand je sais où regarder.

Alors évidemment, ce serait à cet instant qu'il me faudrait terminer par un conseil spirituo-sirupeux (chiant à dire) ou ecclésiastiquo-culpabilisant (chiant à écrire)...
Vous savez, ce genre de platitudes pleines de condescendance et empruntes d'un degrés de philosophie digne de nos meilleurs dépressifs et abonnés à Lexo-magazine. Ces même platitudes qui arrivent à me donner la nausée du "soyons positifs" dès 7h du mat.
Mais comme ça me gonfle déjà de les (subir) lire au quotidien ici même, au lieu de ça je vous souhaite juste plein de petits plaisirs qui en sont finalement des grands.

Et moi, toujours chargé de cette énergie positive et régénérante issue de cette belle rencontre, je m'en vais humblement faire la caisse du chat, encore un de ces moments purement intenses et bien heureusement éphémères.

Gentil coquelicot Mesdames, Gentil coquelicot nouveau...








mardi 1 mai 2018

Un peu de rangement

Garage rangé et prêt pour la prochaine répète.
On en a profité pour s'occuper de Leyla.
#lovetenardiers