vendredi 19 avril 2019

#Balancetonstick

Des fois, c’est pressé.
Obligé de contacter un ami en urgence ce matin (qui se reconnaitra sous le nom de A.Burton) pour savoir si je devais acheter le « Live Gold pass », « le Season pass », ou le « Game pass » pour ma Xbox et ainsi bénéficier des promos exceptionnelles du moment pour ma console d’amour.
Il est vraiment difficile de s’y retrouver avec toutes ces offres, chacune promettant monts, merveilles et myolastant.
C’est vrai que d’avoir une profusion de jeux sous la manette pendant que tu t’enfiles des œufs en chocolat vautré sur ton canap’, les volets fermés, c’est raccord finalement.
En même temps, après mon Clint-Eastwood-Like de "Read Dead Redemption II", il fallait d’urgence que je passe à un autre jeu, encore trop imprégné que j’étais par cette belle histoire, par les plaines de l’Ouest, par les Saloons, et par les duels à six coups, transpirant à grosses gouttes de testostérone, de graisse d’arme, de plomb, et de miel de lavandes.
Oui, bon, hormis le miel de lavande, c’est à peu près ça.
En effet, encore trop campé dans mon rôle de Cowboy taciturne, je n’arrêtais pas de cracher sur les bottes des filles à la maison, et ça devenait lourd pour elles.
Et encore, je ne parle pas de ma consommation d’ haricots rouges, qui ne facilitait pas la vie en communauté. Ok, c’était le siècle de la découverte du moteur à vapeur, mais y a quand même des limites…
Du coup je me suis fait un Gold.
Je parle du Pass-Xbox, hein ? Pas du chanteur.
Et bien que de continuer à l’écouter crier dans son vinyle ne m’eut déplu, ça fait quand même partie de l’histoire ancienne tout ça, j’ai tourné la page.
Et le 33 tours avec (oui, j’avais vraiment le 33 tours de Gold à l’Olympia et j’assume).
J’ai donc opté pour le « Xbox Gold Pass » et commencé à récupérer mes jeux tranquillement.
Et puis, la vraie raison au fond de moi était motivée par le fait qu’il fallait que je me change les idées rapidement par rapport à l'incident cette nuit.
Parce que c’est cette nuit que C’EST arrivé.
Nuit étrange, réveil compliqué, et surtout mal dans le Pectoral gauche, c’était pas bon signe.
Bon, je l’appelle pectoral pour situer géographiquement la zone, et n’y voyons aucune trace musculaire entre les bouts de couenne coagulée, mais toujours est-il que j’avais compris.
"DD" comme l’appellent les habitants des marécages de l’Hérault profond et pourtant balnéaire.
"DD", un peu comme Daredevil pour les super héros, sauf que là ça voulait dire Douleur et Démangeaison.
Oui, j’avais donc compris.
Un putain de moustique m’avait piqué au téton gauche… Le Bâââtaaaard.
Déjà, ça fait hyper mal cette connerie, et puis les répercutions physiques et psychologiques n’ont pas trainées, autant de pellicules crasses et sirupeuses.
Outre le fait que j’ai fait ma Paméla Anderson en mode mono-pomelo sous ma chemise, je me suis un peu touché la poitrine toute la journée avec un rictus aux lèvres au boulot, image effectivement peu rassurante vis à vis de l'entourage.
Je pense que certaines collègues m’ont déjà signalé comme agresseur sexuel potentiel, prêt à bondir sur autrui, entre deux ramettes de papier à imprimante en faisant voler les paper-boards.
Mais ce qui m’embête le plus dans tout ça, outre la gêne tactile, et le bobodubout, c’est finalement le fait qu’un inconnu m’ait mâchouillé le nichon à mon insu pendant la nuit, et ça je suis carrément contre.
Et quand cet individu est un indésirable tu le vis mal, forcément. C’est hyper malsain...et probablement urticant.
Dormant en mars, réveillé en avril, prêt à te pourrir tes BBQ nocturnes en août, je t’exècre déjà …Putain de Moustique.
#Balancetonstick

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